Investissement Socialement Responsable ou ISR. L’emballement actuel du système boursier a le mérite, comme en 2008, de nous interroger. Il est sain en effet de nous questionner une nouvelle fois sur l’ensemble des conséquences d’un pilotage financier « courtermiste ».
Car depuis les scandales de la précédente crise financière, les français sont avides de solutions de placement pour une épargne éthique. En effet, ils souhaitent qu’elle dispose d’un impact sociétal et environnemental. Pour autant les offres manquent de visibilité : rien de tel pour se perdre entre les différents labels et la tendance au «greenwashing ».
Connaissez-vous l’investissement immobilier solidaire ?
L’investissement socialement responsable (ISR)
L’ISR désigne des fonds gérés par des sociétés d’actifs qui sélectionnent des entreprises cotées en Bourse en fonction de leur performance financière et surtout de trois critères extra-financiers dits ESG :
- Environnementaux : prise en compte de la gestion des ressources , des déchets et émissions de gaz à effet de serre
- Sociaux : impact positif sur les parties prenantes, la gestion des ressources humaines et la qualité du dialogue social
- Gouvernance : ses mesures anti-corruption, la qualité de sa relation avec les actionnaires, la rémunération des dirigeants et l’équilibre des pouvoirs.
Car, ces fonds ISR, encore trop peu connus du grand public, gèrent 134,7 milliards d’euros au 1er janvier 2020 – source Novethic.
De l’autre côté, la finance solidaire repose sur un degré d’engagement encore plus fort. Par choix, les épargnants financent des activités choisies uniquement en fonction de leur impact. En terme d’impact ils ont des attendus forts en matière de lutte contre l’exclusion, de cohésion sociale ou de développement durable.
Alors que l’investissement socialement responsable est côté en Bourse. La finance solidaire se le refuse. Ses activités se distinguent en deux catégories :
- Les produits d’investissement solidaire pour lesquels la solidarité se manifeste au niveau des sommes placées. Pour être solidaire, tout ou partie du montant placé doit financer des projets d’utilité sociale et/ou environnementale.
- Les produits de partage pour lesquels la solidarité se manifeste au niveau des revenus perçus (25% de l’intérêt généré est versé sous forme de dons à une association).
Et donc fin 2019 ce sont 12,6 milliards d’euros qui sont placés dans la finance solidaire – source Finansol.
L’investissement socialement responsable… appliqué à l’immobilier
En effet, il est désormais possible d’adapter ces principes de l’investissement socialement responsable à l’immobilier avec l’investissement locatif responsable.
Au même titre que l’on fait le choix au quotidien d’acheter bio, en circuit-court, Appart & Sens invite les investisseurs à porter un autre regard sur la « consommation » que l’on peut avoir de son patrimoine immobilier.
Car vous pouvez faire l’acquisition d’un bien tout en ayant un impact. Vous permettez à des personnes solvables et en difficulté de se loger dans les grandes métropoles. Quel locataire sans le précieux sésame « CDI » n’a pas vu son dossier refusé ? Et ce, alors même que l’on peut justifier des ressources suffisantes. Car il est devenu classique sans être précaire d’être en CDD, intérim ou que l’on a fait le choix par conviction de quitter le salariat pour être entrepreneur, libéral, intermittent du spectacle.
Si on applique les critères ESG à l’immobilier locatif
L’investisseur socialement responsable fait le choix d’avoir un patrimoine qui :
- dispose de bonne qualité environnementale : écologique pour la planète et le portefeuille du locataire
- permette de loger des candidats solvables qui contribuent à la vie économique des métropoles
- géré par une agence collaborative. C’est à dire intégrant dans sa gouvernance les parties prenantes locataires et propriétaires
Rien de tel pour assurer son épargne, agir concrètement et construire une ville plus inclusive !
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