Rénovation écologique – Comment valoriser votre bien tout en respectant l’environnement ? Est-il possible de bien préserver la santé de vos locataires ? Oui, c’est possible avec la rénovation écologique !
Cependant, avant de se lancer à corps perdu dans les travaux, mieux vaut avoir quelques réflexes. Premièrement, réfléchissons aux améliorations à apporter à votre bien. Pour vous accompagner dans cette démarche, voici quelques conseils…
La rénovation écologique, quesaco ?
La rénovation écologique consiste à rénover un logement en tenant compte des enjeux environnementaux. Il s’agit ainsi de se préoccuper à la fois :
- du changement climatique.
- de l’amenuisement des ressources.
- et du respect de la biodiversité et de la santé humaine.
Au regard de ces enjeux, la consommation d’énergies non-renouvelables a un impact prépondérant. De ce fait, une rénovation écologique passe par une rénovation énergétique. Cette dernière vous permet une réduction de votre consommation de chauffage. Or, c’est de loin le poste le plus énergivore d’un habitat.
La rénovation écologique réduit ainsi les charges. Et par conséquent, elle améliore le confort de votre logement. En parallèle, vous répondez aux enjeux environnementaux propres à notre époque.
Toit et murs, portes et fenêtres …. Un maître-mot : isoler !
Les pertes énergétiques sont souvent liées à une isolation médiocre. Dès lors, la rénovation thermique s’impose.
Des sites comme Promodul Bao Grand Public ou Toutcalculer permettent de réaliser un diagnostique de performance énergétique. Et puis vous visualisez les changements qu’apporteraient tels ou tels travaux.
Premièrement, identifiez les principaux points de déperdition thermique. Les travaux d’isolation commenceront par la toiture. Puis, vous vous préoccuperez des murs. Bien entendu, vous penserez au changement des fenêtres et donc à l’installation de double vitrage.
Cependant, gardez bien en tête que les priorités en matière d’isolation peuvent être différentes selon la structure de votre habitation. Il vous faut ainsi identifier les parois du bâti. En effet, c’est là qu’il y a le plus de déperdition d’énergie. D’où le fait de les isoler prioritairement.
Rénovation écologique : optez pour les énergies renouvelables
Optimiser l’isolation permet de diviser a minima par deux votre consommation énergétique. Par conséquent, vous verrez vite l’impact sur le montant de vos factures. Mais, pour aller encore plus loin, envisagez d’abandonner les énergies fossiles. Optez pour des énergies renouvelables.
Qu’est ce qu’une énergie renouvelable ?
Elle est renouvelable si la source, dont elle est issue se renouvelle assez rapidement pour qu’elle soit considérée comme inépuisable. Ce caractère renouvelable dépend donc de deux éléments. D’une part de la vitesse à laquelle la source est consommée. Et d’autre part de la vitesse à laquelle elle se renouvelle.
A contrario, les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) connaissent un risque imminent de pénurie. D’ailleurs ils sont en grande partie responsables des problèmes liés au changement climatique.
Quelles énergies renouvelables ?
Ainsi, dans le cadre d’une rénovation écologique, vous pourriez installer sur la toiture des panneaux photovoltaïques. Ces derniers permettent donc de produire une partie de son électricité.
Vous pouvez également vous tourner vers le chauffage à bois. Renouvelable et moins cher, le bois est idéal pour le chauffage central ou d’appoint.
Toutefois, choisir un nouveau système de chauffage nécessite de prendre en compte la présence d’un réseau de conduit existant, les types de combustibles disponibles et leurs coûts respectifs, le climat, l’orientation du logement et les matériaux qui le constituent.
Enfin, quelle que soit l’énergie utilisée, elle est à consommer à bon escient. Là est la marque d’un véritable souci écologique !
Rénovation écologique avec des matériaux éco-responsables
Une fois définis les travaux à effectuer, reste à choisir les matériaux cohérents avec le projet d’une rénovation écologique. Pour cela, vous pouvez optez pour des « éco-matériaux ».
On entend ici des matériaux durables, non-nocifs pour la santé des habitants. Leur impact environnemental est donc le plus minime possible. Les matériaux produits localement sont à privilégier. Car ils proviennent du recyclage. Ils peuvent sinon être biosourcés. C’est à dire donc, des matériaux d’origine végétale (fibre de bois, chanvre, lin) ou animale (laine de mouton).
Isoler, c’est bien, écologiquement c’est mieux !
Les laines de verre et de roche contiennent des fibres allergènes. Le polystyrène dégage des gaz toxiques sous l’effet de la chaleur… Au contraire, les isolants écologiques, issus de fibres végétales et animales, ne présentent pas d’effets indésirables. Donc, pour isoler son bien avec des matériaux respectueux de l’environnement, vous pouvez ainsi utiliser :
- La laine de chanvre : de coefficient thermique équivalent aux laines minérale, c’est un bon isolant phonique. La laine de chanvre les remplace efficacement. On la trouve sous différentes formes (rouleaux, panneaux, granulats). Elle permettet d’isoler les combles, les cloisons et les sols.
- La laine de lin : ce très bon isolant thermique et phonique convient bien à l’isolation des toitures, murs et cloisons. Ce très bon régulateur d’humidité peu absorber jusqu’à 10 fois plus d’eau que la laine de verre !
- La ouate de cellulose : issue de papier recyclé, elle est ignifugée. Elle ne craint pas non plus les moisissures grâce à l’adjonction de sel de bore ou de silicates. Ce bon régulateur d’humidité constitue un isolant thermique et phonique efficace et économique.
- Le liège : quoique coûteux, le liège est indéniablement le meilleur isolant thermique et phonique naturel. Il est étanche, incombustible, et ne craint ni insectes ni moisissures.
- Les cloisons isolantes : les traditionnels panneaux placoplâtre empêchent la cloison de respirer. Ceux en bois ou en terre, liés sans produits toxiques, constituent une alternative saine et naturelle. Les plaques type Fermacell, fabriquées avec du gypse naturel et de la cellulose issue de papier recyclé, pourront remplacer aisément le placoplâtre. Elles se fixent sur une armature bois ou métal pour obtenir un faux-plafond, une cloison ou des doublages de sol. Elles constituent un très bon isolant thermique et phonique, régulateur d’humidité et coupe-feu.
Une peinture non-nocive, naturellement !
Les peintures acryliques, même labellisées NF Environnement ou portant l’Ecolabel européen, ne sont pas exemptes de substances toxiques (éthers de glycol et autres composés organiques volatils).
Mieux vaut dès lors se tourner vers les peintures les plus naturelles possibles. En plus de préserver la santé des habitants, ces dernières également plus aisément votre mur respirer.
Il n’existe malheureusement pas de certification officielle fiable pour les peintures véritablement naturelles. La meilleure vérification consiste dès lors à décortiquer la composition inscrite sur le pot !
Dans une peinture naturelle, on trouvera :
- Des pigments naturels,
- De la caséine ou de la chaux aérienne en guise de liant,
- De l’essence de térébenthine en diluant.
Recycler, une alternative écologique
Enfin, une autre manière d’envisager une rénovation écologique peut passer par la réutilisation de matériaux délaissés et voués à la benne. C’est par exemple ce que propose le site Re.Source, qui commercialise à prix très attractifs les surplus de professionnels du bâtiment afin d’éviter la destruction de ces matériaux
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Pour en savoir plus sur la rénovation écologique :
Pierre Lévy, La rénovation écologique : principes fondamentaux, exemples de mise en œuvre, ed. Terre Vivante, 2010.
Carol Venolia, Kelly Lerner, Rénovation écologique : transformer sa maison au naturel : isoler, restaurer, décorer, ed. La Plage, 2007.
Mohamed Amjahdi, Jean Lemale, Rénovez votre maison : des solutions écologiques, ed.Dunod, 2010.
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